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Je suis le disciple du maitre des rêves - Un roman en 2 tomes de Florent Nisseron

Bienvenue sur le site et le blog du Disciple du Maître des rêves!
"Je suis le disciple du Maître des rêves" est un roman initiatique racontant les errances et les rencontres d'un enfant dans un pays imaginaire du bassin méditerranée.
C'est aussi un parabole sur l'apprentissage, le savoir livresque et ce que vous apprend la vie.

Sur le site vous trouverez :
Je suis le disciple du maître des rêves - Roman - Tome 1 - Florent Nisseron Je suis le disciple du maître des rêves - Roman - Tome 2 - Florent Nisseron


Les commentaires des lecteurs internautes
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De Florent, posté le 30/07/2009 à 10h13

ça y est !! Le deuxième tome est désormais disponible !
Il est un peu plus épais et je trouve (en toute objectivité Wink ) assez beau avec sa couverture glacé aux couleurs noir et or.

A vos librairies !


De Nicole du Club de lecture de Méry, posté le 01/08/2009 à 13h48

Bravo !! je l'ai lu trop vite, je vais devoir recommencer. Mais comment s'appelle ce disciple, ou se passe cette histoire ? J'ai pensé, pour y avoir vécu que ce pouvait être dans un pays maghrébin. Mais les prénoms des différents acteurs ne collent pas. Je n'avais pas prévu cette fin. J'en parlerai avec mes amies au prochain RV du club de lecture à la rentrée.
Félicitations


De Florent, posté le 02/08/2009 à 18h42

Fichtre ! Merci pour ces éloges...

Pour répondre à ces interrogations, et bien voici :

Le disciple n'a pas de nom. Pourquoi me diriez-vous ?
Cela aide sûrement à l'identification du lecteur au personnage mais s'il n'a pas de nom c'est surtout parce qu'il est en quête d'identité.
Dans de nombreuses peuplades, les enfants reçoivent un prénom à la naissance mais en changent lors de leur passage à l'âge adulte. Ce prénom peut être soit choisi soit imposé par la communauté. Dans les deux cas, c'est une forme de reconnaissance de l'individu par la communauté.
Notre disciple, lui, peine à trouver sa place dans les diverses formes de sociétés qu'il côtoie et au mieux il n'acquiert qu'un surnom...

Où cela se passe-t-il ? C'est une question qui devient récurrente...
Sans aucun doute dans un pays du bassin méditerranéen. Tous les prénoms utilisés (sauf quelques uns qui sont codés de manière plus secrète ou ludique) existent. Ils sont d'origine turque, grecque, arabe ou judaïque.
J'ai voulu créer une "terra incognita" que tout un chacun pourrait connaître ou imaginer.
J'y ai mélangé les couleurs, les langues et les religions, j'en ai gommé le repères temporels.
Quelques lecteurs m'ont parlé de différents déserts (Mauritanie, Sahara ...) mais ce qui compte, ce n'est pas tant qu'il existe, que le fait qu'il soit possible d'en rêver et de s'y projeter...


De Gilles, posté le 02/08/2009 à 22h25

Cher Florent, quel plaisir de te lire et quelle surprenante expérience que de se plonger dans un roman écrit par une personne que l'on connait. N'est-ce pas, d'une certaine façon, un voyage dans tes rêves? Je suis rentré pleinement dans l'histoire truffée de délicieuses phrases (que je relisais parfois pour ne pas en perdre une miette). Tu as créé un personnage digne d'un bon Pixar!
A bientôt dans le prochain tome


De Florent, posté le 05/08/2009 à 10h04

Merci Gilles pour ces compliments qui flattent mon ego !
Vais-je chopper la grosse tête ?
Non je vais rester simple je crois ...

Blague mise à part cela me fait extrêmement plaisir : le but initial était vraiment d'offrir au lecteur le plaisir d'une évasion dans un univers dépaysant mais finalement proche de tout un chacun... Alors si c'est un peu réussi : tant mieux !!


De chrystèle, posté le 10/08/2009 à 15h25

Bonjour Florent,
Je suis partie en vacances avec mon livre (et ma famille aussi...)dans un Larzac orageux parfois et me voici finalement dans le désert sous une chaleur écrasante au beau milieu d'une ville aux 1000 odeurs et 1000 saveurs..merci pour l'évasion.
PS : je retourne à ma "Quête vers le Tome 2 de mes rêves" quelle belle continuité Wink...


De Jean-Claude, posté le 12/08/2009 à 15h58

Moi si pressé de connaître la fin, lorsqu'enfin j'ai tenu le tome 2 (200 pages, chouette!...) je n'ai pas voulu... pas osé regarder les dernières pages.
J'ai attendu le départ de Hugo et Maëla, que nous avons gardés quelques temps -un vrai bonheur- avant de le reprendre.
Je lis lentement. Le tri, les serres, le moulin... L'énigme n'avance guère, mais j'ai le temps, je me laisse porter par les mots, je sais que la suite viendra et que ce sera fini. Ne dit-on pas que le plaisir est dans l'attente?
Granny m'a seulement dit "Il est comme toi, ton fils, il n'est pas simple..." J'aime bien!...
Alors, amis... Oui, forcément amis, puisque disciples de "Disciple", surtout ne dévoilez pas la fin . Attendez que j'aie refermé le livre.
Pour Nicole la marocaine: j'aime bien que l'action se déroule n'importe où, n'importe quand. Ou plutôt nulle part et hors du temps.


De Françoise, posté le 20/08/2009 à 13h51

Cher Florent
Sans être dans un "trou", il faut reconnaître qu'il est difficile de se procurer ton livre. Le tome 1 que j'ai commandé dès la parution est arrivé... fin juillet, youpi, chez mon libraire. Dès que je l'ai lu, je te fais signe.
A bientôt


De Sylvie, posté le 21/08/2009 à 15h50

J'ai fini le tome 1 le soir même de votre départ de chez nous et voici mes commentaires :
Alors, moi je suis mitigée et je me permets d'expliquer pourquoi en 3 points :
- mon manque d'attirance en général pour ce type de littérature (que je classifie Héroïc Fantasy)
- la longueur, trop courte (!!), du 1er tome (il me faudrait enquiller les 2 tomes d'affilée),
- et le récit lui même. Sincèrement j'adore ta prose et ta capacité à décrire les lieux, les personnages, je ne m'en lasse pas et attends le 2ème tome avec impatience mais il m'a manqué des rebondissements Je les trouve trop éparses (je ne les décris pas ici pour ne pas les dévoiler à un lecteur du blog qui n'aurait pas lu le livre) et c'est pour ça que je dis plus haut avoir voulu lire tout d'une seule traite car je n'aurais sans doute pas éprouvé ce ressenti.

N'empêche que je me suis obligée au début de ma lecture à essayer (avec pas mal de succès !!) d'oublier que je connaissais l'auteur des lignes qui défilaient sous mes yeux, et en même temps être rattrapée de temps en temps et avec plaisir par ça.
J'avais l'impression de temps en temps de t'écouter me raconter une histoire (au coin d'un feu, au bord d'une eau bretonne, au fond de cette bibliothèque décrite dans le récit... Je ne sais pas vraiment où et qu'importe), mais cette sensation t'entendre de temps en temps ta voix raconter cette histoire m'a beaucoup plu, c'est sans doute ça le petit plus qu'apporte le fait de pouvoir dire "je connais l'auteur de ce livre personnellement".

Voilà, j'espère te paraître sincère, ne pas déflorer ou dévaloriser le récit aux yeux d'un prochain lecteur. Ceci reste mon point de vue.
Je garde toujours une profonde admiration pour ta démarche d'écrivain et te souhaite encore bien des épanouissements si le cœur te disait de continuer sur cette voie qui s'ouvre à toi. vivement la lecture du tome 2 pour lequel, promis, je ferais plus court en commentaires sur ce blog !


De Florent, posté le 21/08/2009 à 15h53

Et voila… ça devait arriver : Sylvie n’est pas complètement enthousiaste. On est toujours assassiné par ces amis...
Non je blague : ça a le mérite de faire avancer la discussion!

En ce qui concerne la longueur... C'est sûr c'est un bouquin court et le découpage en tome n'est pas de mon fait...Choix d'éditeur...
Bon : il ne te reste plus qu'à trouver le tome II et le lire. Comme ça tu auras un livre complet Wink Après tout c’est plutôt bon signe : ça veut dire que tu as envie de tout lire (on se remonte le moral comme on peut).

En ce qui concerne le manque d'attirance pour ce que tu classifie d'Héroïc Fantasy : j'y peux pas grand chose en soit mais je m'insurge quand même : ce n'est pas de l'Héroïc Fantasy.
La définition de ce genre littéraire est (dixit Wikipedia et sans vouloir faire mon malin) « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction ».
Dans le monde du disciple, il n'y a ni merveilleux ni fantastique, pas de magie, pas de science fiction.
C'est un monde comme le notre obéissant aux mêmes lois physiques.
Certes oui mais, tu vas me rétorquer, les rêves : ce n’est pas du fantastique ou de la magie ?
Et je te réponds : non. La signifiance des rêves et la pensée magique (comme on dit en ethnologie) qui en résulte sont une composante universelle des peuples humains.
Dans le monde méditerranéen, l'étude des rêves est utilisées depuis la nuit des temps : chez les égyptiens (les pharaons ont souvent des songes annonciateurs il n'y a qu'à regarder la bible), les grecs, les romains, les hébreux (re-confere la bible) les peuples de Mésopotamie, les contes des milles et une nuit....
Dans le livre, le pouvoir des rêves n'est pas plus grand que dans notre monde mais il est jugé et admis comme plus grand.
Par ailleurs le monde du disciple tant par sa conformation géographique, politique et technique a sa place quelque part entre l'Albanie, la Turquie et la Mésopotamie, il y a 500 ou 1000 ans de cela. En tout cas c'est conçu comme ça...
Les provinces (Nord et Sud) qui y sont décrites sont viables dans ces régions où longtemps a régné une féodalité basée sur un patriarcat familial. Elles n'ont pas besoin d'être grandes le fait qu'elles puissent y exister suffit.
Bref, et finalement tu ne t'y es peut être pas trompé (puisque tu parles d'histoire autours du feu) : c'est un conte et seulement un conte.
Bon tu vas me dire : "on s'en tape : conte ou Fantasy" mais je sais pas pourquoi il y a 2 ou 3 erreurs que font les gens qui m'agacent :
- croire que le disciple c'est moi
- croire que je crois à l'interprétation des rêves comme cela est décrit dans le livre (alors que les rêves servent de prétexte -de Deus ex machina comme disent les pages roses des dictionnaires- pour symboliser le hasard, la complexité du monde et de l’enchainement des causes et des conséquences bref, le destin et sa roue)
- croire que c'est de la SF ou de la Fantasy pas par snobisme mais parce que je n’ai pas voulu ça...

Pour finir en ce qui concerne le manque de rebondissements ... Pourtant ce pauvre petit gars, ce trouve expulsé de son univers et jeté sur les routes à l'âge de ton Basile. Une fois réfugié chez le scribe il apprend la littérature, il découvre l'amour, il s'échappe en pleine nuit... Et ça manque de rebondissements Surprised?
Pffff les jeunes de maintenant, ils leur faut toujours que ça bouge.... Hum je blague.
En fait mon héros n'en est pas un : c'est un contemplatif qui a plus appris des livres que de la vie.
Le monde autour de lui bouge trop vite et décide pour lui. Comme la plupart d'entre nous il cherche "l'Entropie 0".

En complément je noterai que c'est un livre fait pour être lu lentement en raison de ce qui s'y passe et aussi des tournures de phrase. Bon définitivement il faut que tu lises le tome II pour juger de manière globale.


De Sylvie (avec les réponses de Florent), posté le 22/08/2009 à 20h51

(Florent en apparté : j'ai un peu triché pour répondre dans le texte)

Désolée pour MA classification (à tort) Héroïc Fantasy, j'utilisais ce terme parce que monde virtuel et périple du personnage principal. je l'ai dit, je lis pas beaucoup de bouquins du genre, par contre j'y classe (toujours à tort peut-être) aussi certaines de mes BDs !

Florent : Bon. Je t'excuse. ça ira pour cette fois Happy

Alors restons sur le conte, qui nous convient mieux à toi et à moi.
Quant au manque de rebondissements, je m'explique mieux : je trouve que le livre se découpe en 4 parties distinctes :
- la mise en place de l'histoire et des personnages jusqu'à l'enlèvement du maître
- l'enlèvement du maître
- la nouvelle vie du disciple
- la capture du disciple

Florent : Heu il n’est pas capturé ... il est juste sur le point de se noyer....

Et la partie de la nouvelle vie du disciple, je la trouve trop "stagnante", non que tu ne la remplisses pas de milles nouvelles choses, mais que tu décrives ces choses avec moins de force.
...C'est dur à expliquer car j'associe les faits marquants de l'histoire avec le style du récit, peut-être aurais-je besoin d'un prof de littérature pour scinder tout ça ?
Je m'explique encore un peu plus : l'histoire prend de la vigueur quand le maître est emmené - avant cet épisode, on se ballade agréablement dans l'histoire pour que tout se mette en place - j'y ai attendu sans doute dans ce 1er temps fort là un emballement de l'histoire, et je n'ai retrouvé cette force là qu'au moment où le héros est lui même capturé. C'est pour que je parle de manque de rebondissements. tu vois ce que je veux dire ?!! J'ai l'impression de t'embrouiller plus que de ne t'expliquer mieux mon point de vue !!!!!!

Florent : Bon ben je ne suis pas sûr d'avoir compris .... Mais en fait (et ça confirme ta volonté de lire le deuxième tome), il faut revoir ces événements à la lumière de la fin du deuxième tome ... Enfin c'est comme ça que ça a été écrit... Mais je sais pas si ça transparait...

Bon définitivement il me faut le tome 2 en main pour donner une vision globale, on est d'accord, d'autant qu'après sa lecture je n 'aurais peut-être plus du tout le même point de vue !!
j'ai une question qui me revient : le héros au début explique qu'il ne rêve pas et donc ne peut soumettre ses propres rêves à son maître, mais il me semble que plus tard dans le récit dans son lit coffre, il décrit un rêve. y aurait-il une incohérence ou est-ce que j'ai mal interprété ?

Florent : Hou là là .... En fait dans son lit coffre ce n'est pas un rêve, c'est un pressentiment qui l'éveille. C'est comme si son subconscient l'alertait de quelque chose... Ce n’est pas parce qu'il ne rêve pas qu'il n'a pas de subconscient...
En fait s'il ne rêve pas c'est pour signifier/souligner son incapacité à se projeter dans le futur, à prendre des décisions et à diriger sa vie... C'est une parabole (comme les rêves et leur rôle) Ouai je sais c'est trop fort Surprised. Ha bon ? Tu avais deviné toute seule ?

Faut que je me replonge dedans pour retrouver les détails !
Enfin j'en conclue toujours de la même façon, car je ne veux pas que tu te méprennes : je garde toujours une profonde admiration pour ta démarche d'écrivain et te souhaite encore bien des épanouissements si le cœur te disait de continuer sur cette voie qui s'ouvre à toi. vivement la lecture du tome 2 pour lequel, promis, je ferais plus court en commentaires sur ce blog ! ;0)))

Florent : Mais nan il y a pas méprise ... Toutes ces remarques c'est pour mon bien ... Et puis j'essaye de défendre le bout de gras d'autant que l'opinion de certaines personnes ont plus d'importance que d'autres. J'essaye de progresser sans me laisser influencer (le mieux de l'un peut être le moins bien de l'autre) et ce n'est pas facile....

Tiens par exemple un lecteur m'a dit que le 2ème tome était plus lent et une autre que c'était plus rapide... va comprendre...



De Nathalie, posté le 25/08/2009 à 17h48

Florent,

Comme pour le premier tome, j'ai dévoré le 2 eme tome...avec une fin inattendue...
Excellent suspens et très belle écriture.

Peut être suis je un peu romantique, j'aurai aimé qu'il retrouve vraiment Annabelle ou son maitre!

A bitentôt
Nathalie


De Françoise, posté le 27/08/2009 à 18h05

Bonsoir Florent,
Ca y est, je viens de terminer le premier tome et je suis encore plongée dans cet imaginaire méditerraéen dans lequel tu m'as transportée, en me demandant ce qu'il va advenir du disciple. Je devine qu'il "s'en sort", sinon il n'y aurait pas de suite !
J'ai été séduite pas ton style d'écriture et ton vocabulaire(les succubes, soties et autres mots sont maintenant entrés dans mon vocabulaire grâce à toi).
En lisant, j'essayais de t'imaginer en train d'écrire et de faire correspondre certaines phrases écrites à ta personnalité. C'est amusant que quelqu'un que je connais ait publié un livre, et nos enfants, à qui j'ai montré ton ouvrage en sont... épatés, selon leur terme.
Félicitations!
Je devrais pouvoir bientôt obtenir le second tome. Un simple petit regret : les sous-chapitres qui me faisaient sortir de la continuité du texte et donc de l'imaginaire que je me construisais au fil des pages.
A bientôt pour la suite du disciple.
Amitiés


De Christelle, posté le 31/08/2009 à 22h23

Bonsoir Florent,

Je viens de finir ton excellent tome 2 !
Autant le premier m'a plu sans m'accrocher réellement. Je l'ai lu tranquillement en faisant des poses ; autant j'ai beaucoup aimé le 2ème !

J'ai une question pour toi, à propos de l'âge du disciple à la fin ... mais je ne la pose pas ici !!! je ne vais pas dévoiler l'issue ... mais plutôt encourager ceux qui ont lu le 1er à continuer sur leur lancée !

A bientôt !


De Florent, posté le 02/09/2009 à 13h42

Merci beaucoup Françoise et Christelle pour vos compliments et encouragements.

Je gage qu'avec le commentaire de Christelle, Françoise va courir chez le libraire :o !


De Daniel, posté le 05/09/2009 à 18h44

Salut Florent, je n'ai pas été sur le blog avant de lire le premier tome pour ne pas être influencé par les commentaires.

Maintenant que c'est chose faite, voici ce que j'en pense :
- je trouve que c'est très bien écrit, le style est très fluide,
- les descriptions sont riches sans trop plomber le récit,
- j'adore la partition en chapitres courts et titrés,
- le repère temporel de la phrase de réveil du disciple est une trouvaille remarquable,
- je n'ai pas été "gêné" que tu sois l'auteur (quand je lis je me laisse porter, je ne parasite pas le récit; la si-bien-nommé réflexion me vient après...),

Et aussi:
- le disciple n'a pas de nom propre, à part "petit rat", alors qu'il y a des noms de tous horizons autour de lui,
- je n'aime pas sa naïveté, sa candeur ( ça me rappelle trop la mienne!) et la simplicité de ses sentiments mais c'est ton choix, comme l'histoire est incomplète, il y a de la marge pour évoluer,
- en parallèle à cette innocence voulue, le monde à travers ses yeux est manichéen en diable, soit
- enfin, plus prosaïquement, haro sur la maquette, la photo de la dune marocaine que tous les touristes français vont voir, est inappropriée à l'esprit du livre.

Bon, j'ai passé un moment agréable avec ton "bébé", tu as un incontestable talent d'écriture!

Nous allons passer commande de la suite!


De Florent, posté le 07/09/2009 à 20h16

Les remarques rapportées sur ce blog sont assez variées
Les tiennes sont à ton image mon Dan : sobres, concises, efficaces.
Contrastées par rapport à celles déjà présentes.
Et intéressantes.

En ce qui concerne "la naïveté, la candeur du disciple" ... c'est sûr. Mais en même temps on est assez naïf entre 8 et 20ans. Et après aussi.
D'ici à ce que cela reflète ma propre naïveté ... ma propre immaturité ...
Bon on va pas se lancer dans l'introspection ...
D'autant que le disciple est appelé à grandir tout au long du tome II. Enfin j'espère pour lui !

Quand à la maquette, tu vas pester : moi je l'aime bien. J'avais demandé à l'éditeur quelque chose qui évoque le désert.
Bon la dune je l'ai pas choisie et il l'a prise parmi des photos libres de droits.
En quoi est-elle inappropriée à l'esprit du livre ? Tu n'es pas le premier à me parler de ça mais peux tu développer cette idée ?


De Jean-Claude, posté le 28/09/2009 à 18h44

J'ai pris mon temps... mais tout a une fin. Fin dont je me retiens de parler. Juste pour dire que dans mon entourage elle a suscité des réactions variées.
J'ai bien aimé le disciple; c'est un personnage attachant. J'ai bien aimé le style: celui de la narration. Des phrases souvent courtes, bien construites, ciselées. J'ai apprécié, cmme tous, la richesse du vocabulaire.
La partie concernant la décharge me fait réagir. On nous montre à Calcutta, à México, au Caire ou ailleurs des systèmes économiques pas si éloignés de celui que tu nous décris. Notre société "occidentale", basée sur le profit, qui a fait son crédo de la croissance, qui gaspille, qui ne répare pas, qui construit volontairement de l'éphémère qu'il faudra jeter commence juste à prendre conscience des limites de nos ressources et à s'interesser à un mode de vie qui les préserve, durable, comme "ils" disent.
...Attention, je crains le sectarisme d'une certaine frange des écologiques, mais j'apprécie les jalons que tu as plantés dans cette décharge.
En fait, ce petit mot, c'est juste que je m'étonne que personne n'aie encore évoqué cet aspect de ton livre.


De Florent, posté le 01/10/2009 à 09h30

A l'origine, la décharge ne devait pas prendre autant d'importance.
Et puis, en construisant l'histoire (il y a 6 ans), j'ai voulu y ajouter un aspect plus \"social\" et effectivement les exemples de que tu cites font mouches. C'est aussi pour ça que j'ai construit la décharge en face de la ville pour qu'elle en constitue un miroir déformant et somme toute inquiétant sur notre humanité et ses inégalités.
Mais le temps de l'écriture est assez long : aussi, lorsque j'ai commencé à écrire cette partie (il y a maintenant presque 4 ans), j'ai commencé à y mettre aussi un aspect plus environnemental (à peine en avance sur mon temps) en intégrant les problèmes de l'eau, du recyclage et les bonnes habitudes économes que nous ancêtres avaient il y a à peine 2 générations et que les sirènes de la société de consommation nous ont fait perdre.
Ces aspects environnementaux me tiennent de plus en plus à cœur. Et je suis un inquiet pour mes enfants : nous sommes sur un effrayant Titanic avec un gouvernail politique trop petit pour éviter l'iceberg. Ironie du sort : notre iceberg ne sera pas glacé mais brûlant...


De Tantine, posté le 05/10/2009 à 20h52

Félicitations à toi mon neveu pour ta persévérance : aller au bout d'une idée et arriver au livre produit fini me paraît être une entreprise très difficile. Tu as réussi, bravo !
J'ai tout de suite bien aimé l'atmosphère du premier tome et j'y ai retrouvé une ambiance rencontrée lors de nos voyages dans plusieurs déserts du monde. Je ne suis pas d'ordinaire très friande de conte mais là j'attendais avec impatience le deuxième tome. Le découpage a été astucieusement fait pour aiguiser la curiosité mais c'est frustrant pour le lecteur surtout quand il faut attendre pour se procurer la suite. Ce tome 2 m'a paru un peu lent au début mais avec des descriptions savoureuses et j'ai trouvé la fin inattendue et très poétique.
Que ton personnage principal n'ait ni nom, ni âge et n'évolue pas dans un lieu précis ne n'a absolument pas gênée, je dirais même au contraire.
Encore bravo et à quand le prochain livre ?


De Florent, posté le 12/10/2009 à 10h28

Merci Tantine pour tes compliments et tes encouragements !
Je suis ravi d'avoir réussi à t'emmener en voyage immobile...

Quand au prochain livre : il va falloir s'armer de patience. Je ne suis pas prolixe à ce point. Surtout que comme tu l'indiques : il faut de la persévérance et du temps !


De Club Lecture Méry/Cher, posté le 02/11/2009 à 18h46

Le club de lecture de Méry-sur-Cher s'est réuni le 5 octobre pour parler du Disciple. Rarement nos membres ont eu tant à dire, et les quelques notes prises dans la précipitation paraissent à présent bien dérisoires!...
Tous ont apprécié le style. Je relève: poésie, joliment dit, vocabulaire, recherché.
Parfois presque trop de mots. Des passages auraient pu être allégés. Parfois un mot aurait suffit, mais on entend aussi que souvent il n'y a rien à enlever. Un avis -un seul- trouve le style trop appliqué, trop léché... Quand on connait le soin que met Florent à fignoler un enduit sur un mur ou une plinthe dans un escalier, on trouve cette application normale.
L'unanimité se fait pour observer que l'auteur "avait des choses à dire". Tout en étant un conte, l'ouvrage est une révélation du vrai monde. Bien qu'il se situe n'importe où et hors du temps il est d'une actualité brûlante. Tout dans le livre se retrouve dans notre société, notre monde de maintenant.
Une allusion a été faite à la psychanalyse.
La fin? Plutôt de la déception: retrouver le maître... retrouver Annabelle... mais on s'accorde pour admettre qu'un tel ouvrage ne pouvait pas se terminer par "...et eurent beaucoup d'enfants". Cela dit, fin triste, dramatique, même -un avis- encore pire que s'il était mort. Par contre d'autres la trouvent ouverte et laissant libre cours à l'imagination. Pas facile de faire une synthèse.Par contre, unanimité pour en apprécier l'envolée...
L'une d'entre nous avait imaginé "Tout ça, je l'ai rêvé".
Une autre a fait un rêve étonnant peu après avoir terminé sa lecture. Elle l'a même noté, sur deux pages... Mais non,... Nicole, Florent n'interpréte pas les rêves...


De Florent, posté le 16/11/2009 à 20h42

Le club lecture a beaucoup travaillé à ce que je vois et j'en suis très heureux, très fier et très touché.
Et puis ces échanges sont toujours très intéressants ... pour la prochaine fois ! Car c'est ça tout le jeu : on a droit qu'à une chance après c'est imprimé et on ne peut plus rien changer.


De Florent, posté le 16/12/2009 à 22h25

Ces dernières semaines, presque chaque samedi et deux lundis, je suis allé à la rencontre de mon public Wink.
J'ai en effet réalisé près de 6 séances de dédicaces sur les mois de novembre et décembre.
Avec un succès très variable : parfois presque 10 dédicaces en moins de 2 heures et parfois rien du tout en 3 heures de temps.
Rien n'est prévisible en somme !
Mais à chaque fois la chose est intéressante : Vois plutôt.

Il y a ceux qui passent en tournant le regard parce qu'ils ont peut d'être alpagués et de ne plus savoir se débarrasser de moi. C'est mal me connaitre mais je ne leur en veux pas. D'autant qu'il m'est arrivé de faire de même : on est parfois pressé et peu enclin au dialogue. Té ! On a le droit de ne pas lire Wink

Il y a ceux qui passent en essayant de lire la pancarte et qui me sourient sans s'arrêter.
Phénomène corolaire, on voit souvent en cette période de noël que les gens ont leurs petites listes en main et ne veulent pas en démordre alors ils préfèrent prendre la fuite. Il faut dire qu'ils sont tellement sollicités : dans les rues par de pauvres hères sans travail, sans logis, sans amis; dans les transports en communs par des vendeurs de journaux ; partout par des sondeurs et la publicité. Bref gorgés de sollicitation il préfère éviter le contact. On ne peut les blâmer mais cela fait réfléchir... surtout moi... Et depuis je regarde les stands des marchés de Noël d'un œil neuf. Quel drôle de métier que celui de vendeur...

Il y a aussi (et heureusement) ceux qui s'arrêtent pour lire la 4ème de couverture. A ceux là j'essaye d'expliquer de quoi il retourne ... Et ce n'est pas facile. Les mots peuvent être compris dans un sens ou dans un autre.
Certains sont effrayés du mot conte, d'autre par les rêves et le risque de l'ésotérisme... Certains ne lisent que des romans historiques, d'autres que des essais, d'autres que des policiers, d'autres ... Et j'ai parfois bien du mal à faire rentrer mon disciple dans une case Sad

Certains s'enquièrent de différents sujets : de la difficulté de trouver un éditeur, de la difficulté de trouver du temps pour faire autre chose. Et finalement nombreux sont ceux qui aimeraient écrire !

Il y a aussi souvent des libraires très accueillant (accueillantes même devrais-je dire) qui aiment vraiment leur travail et les livres, et qui se désespèrent parfois plus que moi du peu de passage. Et effectivement certains jours il vaut mieux que l'écriture soit une passion et pas un gagne pain...

Depuis donc quelques semaines je trouve de nouveaux lecteurs mais bien souvent ces nouveaux lecteurs doivent attendre la Noël pour avoir leur cadeau et commencer à lire... Et en attendant le blog est un peu désert.
J'ai d'ailleurs remarquer que pour l'instant les lecteurs que je croise en dédicace ne viennent pas beaucoup s'exprimer sur le site. J'espère que c'est seulement parce qu'ils sont timides...


De pascale, posté le 26/01/2010 à 19h06

Florent,
Ma soeur m'a offert ton livre dédicacé à Noël sans le connaître car elle sait que j'adore le désert. Elle m'a fait là un cadeau fantastique que j'ai dévoré; tu nous emmènes au départ dans un univers de conte de fées avec ce Maître des rêves, et cette ambiance si dépaysante des villages africains ; puis on revient à des choses plus connues mais néanmoins agréables à lire avec la formation de Youssef chez l'écrivain public et son apprentissage des réalités de la vie. Quel choc quand j'ai vu que l'histoire s'arrêtait en plein évènement dramatique! C'est dur ce que tu nous fais là! J'ai hâte de me procurer le 2ème tome et j'aimerais bien que Youssef retrouve son Maître à un moment ou à un autre car j'aimais beaucoup ce personnage plein de mystères et il nous a quittés trop vite. Que sont devenus ses livres? A bientôt, après le 2ème tome!


De Florent, posté le 28/01/2010 à 16h09

Je suis ravi d'avoir participé à la joie de Noël et que le livre t'ait plu.
J'espère que tu n'auras pas de problème pour te procurer le 2ème tome.

Ce qui m'étonne toujours, c'est la manière dont chacun s'approprie un livre et qui montre bien qu'un livre n'appartient à l'auteur que jusqu'au moment où il est publié : toi par exemple, tu as donné un prénom au héros qui portant n'en a pas dans le livre !

A bientôt j'espère.


De Florent, posté le 08/04/2010 à 15h11

C'est calme c'est très calme ...

Il faut dire que j'ai bien du mal à faire parler de moi...
Curieusement le salon du livre n'a rien dit de mon roman Happy

Et puis les lecteurs/lectrices n'osent pas toujours venir mettre un petit mot : moi-même je le fais rarement même pour les livres que j'ai aimés.


De Florent, posté le 15/11/2011 à 11h37

Bon cette fois-ci c'est clair.
Mon éditeur a déposé le bilan en début d'année.
Il ne vends plus aucun livre ni en ligne ni par courrier.

Il va devenir très difficile de trouver le roman quelque part !
Conserver bien vos exemplaires ils sont désormais \"collector\".


De David, posté le 11/04/2012 à 20h16

Bonjour Florent, je suis David Pen, le collègue de bureau de Cécile. J'ai lu ton livre en deux tomes \"Je suis le disciple du Maître des rêves\" et je me permets de dire en quelques mots ce que j'en ai pensé.

Tout d'abord, le style est fluide. Le leitmotiv \"Je suis le disciple du Maître des rêves et...\" est bien vu, il crée une identité au récit. Le parcours onirique du disciple à la manière des contes des mille et une nuits captive l'attention et enchante l'imagination. Pas de temps précis, ni de lieu défini, nous évoluons avec le héros au gré des rencontres. L'hommage à la littérature et à son histoire à travers la description des métiers du disciple est très instructive, même si parfois les passages hachent l'ambiance onirique avec leur côté technique. J'ai trouvé quelques personnages un peu lisses. Par exemple, les tenanciers de la décharge sont décrits de façon peu amène au lecteur. Pourtant, ils se révèlent plutôt coopératifs avec le héros. Globalement, le monde est finalement plutôt gentil avec lui. Et pour les \"méchants\", rien de très noir car nous les voyons très peu à l'œuvre. Mais n'est-ce pas là faire preuve d'une certaine cohérence ? Nous suivons un parcours initiatique, le rêve éveillé d'un adolescent qui grandit, il est normal que les rencontres ne soient pas extraites du réalisme le plus cru, et qu'un voile vaporeux vienne adoucir l'ensemble. Ensuite, des pistes sont levées, sans être vraiment refermées. Pourquoi le disciple ne fait-il aucun rêve ? Astuce pour accaparer l'attention ? Obsession du lecteur à vouloir tout comprendre ?

Sans la dévoiler, un mot sur la fin, qui est ... surprenante ! La chute dans l'ellipse temporelle est vertigineuse. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle jure avec le reste du roman. Avec un peu de recul, je peux juste dire deux choses : cette fin imprime l'esprit d'un sceau indélébile et questionne, et du coup l'on se demande ce qu'aurait donné une trame qui plonge dans une ambiance plus sombre.

Enfin, la chose la plus importante à mes yeux : le style est fluide. Je sais, je l'ai déjà dit, mais c'est rare et c'est énorme !


De Marie-Claire, posté le 11/09/2012 à 20h02

Cher Florent,
J'ai \"délivré\" le \"disciple du maître des rêves\" de son carton de déménagement où il était enfermé depuis un an.
Merci pour ce beau moment de lecture. Il m'a semblé que le fil de l'histoire était (sans doute volontairement)un peu haché mais j'ai bien apprécié ton style d'écriture ; certains passages sont de petites perles.


De Gildas, posté le 27/02/2013 à 07h07

Bien désolé, de ce que je lis, que ce livre ne soit plus en vente (d'après ce que j'ai pu précédemment dans les commentaires...)...c'est assez étonnantet intriguant..., mais en parcourant le résumé du livre, je tiens à vous dire en toute honnêteté qu'il soit que ce sujet \"disciple du maître des rêves\" est un rêve que j'ai pu faire et réalisé dans mes nuits étant plus jeune, vers 19, 20 ans. Dans ces rêves, je parcourais des cités toutes différentes et à la fois pas si différents dans leurs constructions proche de notre \"réalité\". J'avais comme des missions à y réaliser. Les missions reste un peu flou, mais l'environnement me paraissait si présent et concret...je pourrais tellement en dire plus!!! +...mais il me faudrait faire un roman déjà conçu...Wink...je ne connais pas votre livre, mais je suis assez intéresser pour échanger, voir, avoir la possibilité de lire votre livre (si toutefois sela reste possible...).

avec grand intérêt à ce sujet ressemblant à un rêve que j'ai pu faire il y a maintenant 14 ans.
en espérant pouvoir échanger...

G.M



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